Arrivé au circuit à l'ouverture et stationnement de la voiture à sa place habituelle sous un petit appentis.
Déchargement du coffre de la voiture, montage des roues, puis une voie crie "brifinge", "brifinge", donc direction "brifinge" de O.C.
Retour à la voiture pour ajustement pression des pneus et contrôle du serrage des roues et du niveau des divers fluide : fin prêt pour rentrer en piste.
La pluie tant tombée pendant la nuit, je décide d'attendre un peu que la piste sèche à l'aide du léger vent présent et du roulage des premières voitures.
Je ne décide enfin à prendre la piste avec un passager qui désire découvrir la piste avant d'aller rouler lui-même.
Ayant une peur maladive du roulage sur piste dans ces conditions, roulage en mode "papy" sur la défensive, les yeux dans les rétroviseurs avant de ne gêner personne. Après quelques tours de mise en jambe je me fais régulièrement doubler par de nombreuses voitures qui sont en "warning" donc dans leurs tours de chauffe.
C'est mal barré et je m'invente un manque de grip, surement plus dans ma tête qu'en réalité par cette peur maladive de ces conditions de roulage.
S'ensuit une averse de pluie pendant 15 minute et la piste est à nouveau totalement détrempé.
Vers 12h la piste est enfin partiellement sèche et je reprendre la piste pour un roulage seul d'une demi-heure mais toujours en mode défensif à l'extrême car je ne suis pas dans mon assiette dans la tête.
Il me semble que je n'ai pas de "grip" et donc je n'arrive pas à faire chauffer les slicks. Quand je rentre ils sont aussi froids que quand j'ai pris la piste. C'est mal barré pour la suite de la journée.
Après la pose de midi, présentation des Integra sur la ligne droite, pour des photos de groupe et la je constate que la piste est bien sèche.
Il va donc falloir que je me fasse violence pour vaincre cette fausse peur.
Je fais donc une session calme avec un passager volontaire mais qui m'indique qu'il n'est pas rassuré en mode passager. Tous ce passe bien en mode roulage calme mais largement plus soutenu que le matin : super car cela va mieux, beaucoup mieux dans ma tête.
A la fin du roulage un copain de mon passager du moment me demande de l'emmener au prochain roulage sans me demander de consigne spécifique.
Nous voila reparti en piste. Je hausse le ton. Tout ce passe à merveille sur piste et surtout dans ma tête.
De retour au paddock, je vais voir le conducteur d'une autre Integra afin que l'on roule ensemble comme proposé pendant le repas.
Ma tête étant enfin guérie je vais enfin pouvoir rouler à ma main.
Le copain du copain du copain que j'avais emmené me demande d'être passager et nous voila parti.
Je décide de suivre l'autre Integra afin de me caler sur sa vitesse de roulage.
Au bout de trois tours qui me semble au ralenti à la vue des trajectoires suivies sauf dans la ligne droite ou il met gaz, je décide de passer devant afin de lui en montrer d'autre toujours en roulant lentement.
Il n'a pas compris et me double pratiquement aussitôt dans la ligne droite n'ayant pas mis gaz. Je décide quoi de laisser tomber et de rouler à ma main.
A la après quelques centaines de mètre impossible de changer de rapport, je suis bloqué au point mort. Je m'arrête pour pouvoir enclencher tant bien que mal un rapport et quitter la piste.
De retour au parc, je constate que la pédale d'embrayage est molle mais que la fourchette est commandée normalement. Dés que j'arrive à passer un rapport la voiture avance mais débrayé avec un bruit de ferraille.
C'est donc mort pour reprendre la piste et il va falloir rentrer comme je peux.
Je change les roues et recharge la voiture, prêt pour le retour malgré qu'il ne soit que 16h et j'en profite donc pour aller tailler la bavette avec les copains jusqu'à 19h.
Aller maintenant il faut tenter de rentrer et parcourir les 180km qui me sépare de Mâcon.
J'ai bien cru que j'allais rester sur place en étant à 90° en plein milieu de la petite route avec le levier au point mort et dans l'impossibilité de passer un rapport et un énorme bruit de ferraille.
Après des minutes interminables j'arrive enfin à rentrer la 3 et me voila reparti pour tout le trajet en 3 et dans l'obligation de ne plus toucher à l'embrayage. Arrivé à Mâcon vers 23h après 4h de route au lieu de 2h30 mais le but été de rouler quel que soit le temps mis.
Dire que quand j'ai changé de moteur/boite j'avais décidé de mettre un embrayage neuf aussi. Embrayage approvisionné avant d'avoir contrôlé l'état de l'ancien.
Après contrôle de l'ancien il était pratiquement comme neuf au niveau de l'épaisseur de la garniture du disque et sans aucune marque sur les ressorts et leurs logements. Cette embrayage qui avant 220 000 km 'donc plus de 10 000 km de circuit, a été donné à un copain et est toujours en vie, et le nouveau n'a tenu que 17000 km dont moins de 1000 km de circuit)..............
Je ne connais pas la raison du problème pour le moment n'ayant encore rien démonté mais à la vue de mes divers messages sur le forum au sujet des embrayages je m'attends à me faire chambrer comme ce n’est pas possible.

Donc lachez vous un max
Dommage de m'avoir pas pu profiter pleinement de cette A.M. pour compenser le début de journée sans aucun intérêt et plaisir pour moi.
Cela fait drôle d'avoir un souci mécanique quand l'on n'en a pratiquement jamais ou tellement mineur qu'ils n'ont aucune incidences sur le déroulement de la journée.
En tout cas, bien content t'avoir revu un bon nombre de connaissance et d'en avoir fait de nouvelle et à bientôt sur piste pour de nouvelles aventures.